Facebook devient un peu plus tolérant avec les surnoms

Autoriser quelques exceptions. Facebook a modifié mardi des règles qui imposaient l’usage de «vrais noms» sur son réseau social, et avaient suscité d’importantes protestations de la part de drag-queens, de la communauté homosexuelle ou de victimes d’abus domestiques.

Des nouveaux outils testés aux Etats-Unis ont été conçus pour réduire le nombre de personnes dont Facebook demande à vérifier le nom, et faciliter la manière de le faire quand c’est le cas. Par le passé, les internautes pouvaient faire suspendre un compte sur Facebook juste en indiquant que le nom utilisé était faux.

Le vrai nom, toujours la règle

Facebook a toutefois indiqué clairement qu’il continuait de demander aux gens utilisant le réseau social d’utiliser des noms sous lesquels ils étaient connus de leurs amis et de leur famille, et pas des faux noms pour cacher qui ils étaient vraiment. «Quand les gens utilisent les noms sous lesquels ils sont connus, leurs actions et leurs paroles ont plus de poids, car ils doivent se montrer plus responsables de ce qu’ils disent», fait valoir un message sur le site Internet du groupe.

Mais désormais, les personnes qui signalent qu’un nom est faux doivent aussi fournir davantage d’informations, comme les raisons pour lesquelles elles le pensent. Phuc Dat Bich appréciera.

Pseudonymes dans des «circonstances spéciales»

Facebook teste aussi un nouvel outil permettant aux personnes dont il cherche à vérifier le nom «de nous indiquer qu’elles sont dans des circonstances spéciales, et de nous donner davantage d’informations sur leur situation».

Celles-ci donneront davantage de contexte aux équipes de Facebook chargées d’examiner les noms signalés comme faux. «En début d’année prochaine, nous regarderons d’autres moyens pour réduire le nombre de personnes confrontées à une procédure de vérification d’identité, tout en préservant la sécurité des personnes sur le site», ajoute le message du réseau social.